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Au sein d'un groupement du Commerce Coopératif et Associé, l'ambition et les valeurs doivent être partagées. Que ce soit pour une création d'un magasin, lors d'une reprise d'affaire ou à l'occasion de la création d'un groupement, on ne peut réussir en obéissant simplement à des objectifs financiers de rentabilité. Pour durer, il faut avoir la vocation ! Les associés, qui forment le noyau dur du groupement, doivent se mettre autour d'une table et rédiger, ensemble, leur projet de coopérative et son avenir.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à la réussite et à l’efficacité d’un groupement

  • Un Président, un Conseil d’administration, une équipe dirigeante charismatique, visionnaire et exemplaire.
  • Une structure tournée vers les points de vente, à leur service et contribuant significativement au développement du CA des points de vente.
  • Une taille suffisante pour disposer des moyens financiers nécessaires à la mise en place de politiques communes et de la capacité à mettre en place des stratégies d’enseignes puissantes et cohérentes.
  • Une organisation articulée autour de l’implication des associés mais également de la délégation et du partage des tâches avec les experts, salariés du .
  • Une « culture de réseau » forte basée sur la confiance, la cohésion, la solidarité, la fierté d’appartenance, des règles communes partagées et respectées par tous.
  • La mise en place de règles de fonctionnement partagées et respectées par l’ensemble des associés.

 

Quels sont les éléments à concrétiser lors de la création d'un groupement ?

  • La vocation, c'est-à-dire être en phase avec l'esprit du groupement. Voici quelques exemples :
    • rendre accessible les biens et les services au plus grand nombre (E.Leclerc),
    • avoir un impact sur la planète (Biomonde),
    • jouer un rôle sur la sécurité routière (ECF),
  • La stratégie : type de points de vente, localisation, concept général, développement national ou international.
  • Le profil des membres : traits principaux caractéristiques principales, compétences professionnelles, valeurs humaines.
  • Les alliances : d'autres groupements, des partenaires.
  • Les valeurs coopératives : elles doivent être déclinées et réécrites selon les métiers et les personnalités du groupe fondateur.
  • Les moyens collectifs : les synergies à créer.

Une fois le projet de

La coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. La coopérative est la forme juridique utilisée par plus de 90% des réseaux de Commerce Coopératif et Associé. Elle peut emprunter le statut de société anonyme ou de responsabilité limitée coopérative de commerçants détaillants à capital variable. Les coopératives de commerçants peuvent offrir tous types de prestations à leurs membres et notamment mettre à leur disposition des moyens financiers essentiels à leur développement.

Les groupements de commerçants constitués en coopérative sont donc régis notamment par les dispositions de droit commun des sociétés anonymes ou de la SARL ; les dispositions sur le capital variable des sociétés commerciales ; la loi générale du 10 septembre 1947 portant sur le statut de la coopération ; la loi du 11 juillet 1972 spécifique aux coopératives de commerçants désormais codifiée aux articles L. 124-1 et suivants du code de commerce.

De manière plus générale, les coopératives sont tournées autour de sept grands principes fondateurs que sont :

  • la liberté d’adhésion,
  • le pouvoir démocratique,
  • la participation économique des sociétaires,
  • l’autonomie et l’indépendance,
  • l’éducation,
  • la formation et l’information, la coopération entre les coopératives,
  • l’engagement envers la communauté.

Les coopératives sont « maîtres de leurs capitaux » et donc maîtres de leur destin et de l’ensemble des moyens mis en commun. Chaque associé souscrit une part du capital à la structure ; il n’existe pas de cotation à la bourse de valeur : la stabilité de l’actionnariat et des stratégies du réseau sont garanties par les associés selon le principe démocratique 1 associé = 1 voix. Si le statut coopératif n’est plus aujourd’hui le seul modèle qui permette à des indépendants de s’associer pour gérer ensemble leur devenir, il en est le plus abouti. Un commerçant associé dans un groupement est acteur de son futur.

rédigé, les premiers associés devront faire le tour des autres partenaires éventuels ainsi que des futurs associés. Ils entameront ainsi leur premier parcours pour convaincre. Le soutien du plus grand nombre, dès le démarrage, est toujours un gage de succès, car la réussite du groupement reposera sur la capacité des dirigeants à créer un consensus librement discuté et accepté.

 

Comment convaincre des chefs d'entreprise de rejoindre votre projet de coopérative de commerçants ?

Pour que des entrepreneurs vous rejoignent, il faut réunir des éléments concrets et mesurables :

  • les gains sur les volumes d'achat des produits et des fournitures nécessaires à l'exploitation ;
  • les actions de communication et de promotion communes pour réaliser des catalogues ou des prospectus par exemple, faire parler de soi à moindre coût ;
  • l'entraide pour être plus performant et en cas de difficultés ;
  • le recrutement et la gestion des équipes, la formation en passant des accords avec des prestataires ou en montant soi-même des actions ;
  • la réalisation d'outils informatiques communs qui permettront d'optimiser la gestion de l'entreprise (outil CRM, intranet,...)