Une formation théorique en tronc commun, complétée par une formation pratique, préparerait ainsi à la conduite de petits véhicules personnels comme la trottinette et le vélo électriques, de voiturettes, et permettrait d’accéder à la conduite accompagnée.
À la clé : une sensibilisation plus précoce et une expérience accrue pour les futurs automobilistes et usagers de la route.
« Une formation à la conduite accompagnée qui débuterait à 14 ans, permettrait une période d’apprentissage plus longue, de trois ans, entre la première prise en main du volant et le permis de conduire B à 17 ans, estime Patrick Mirouse, Président des ECF. Cette mesure s’inscrirait dans un dispositif global d’accès à toutes les mobilités. Relancer l’apprentissage anticipé de la conduite est également important, car il permet de diminuer le taux d’accidentologie chez les plus jeunes et d’améliorer le taux d’obtention au permis de conduire. »
Après leur formation initiale validée et leur réussite à l’épreuve théorique, les jeunes pourraient entamer la phase de conduite accompagnée, prévue pour durer jusqu’à 17 ans, âge auquel ils pourront passer le permis. Cet apprentissage étendu sur 3 ans offrirait aux jeunes conducteurs une exposition progressive à diverses situations de conduite, renforçant ainsi leur capacité à prendre des décisions éclairées et sécurisées sur la route.