Communiqué // Les commerçants à l’assaut du futur à l’occasion des Rencontres annuelles de la FCA, en présence de la ministre déléguée chargée du Commerce

La ministre déléguée chargée de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, Françoise Gatel est intervenue en ouverture aux côtés du Président de la FCA, Jean Pierre Dry, et de la Vice-Présidente de l’Université Paris Dauphine-PSL, Valérie Renaudin.

« Le territoire se fabrique par les apports de chacun », a lancé Françoise Gatel à la tribune, en insistant sur le « rôle d’aménageurs du territoire et le poids économique structurant » des groupements de commerçants indépendants, qui représentent 36 000 entrepreneurs, 52 000 points de vente et 600 000 emplois pour 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

« Vous êtes des entrepreneurs indépendants et vous savez faire ensemble », a-t-elle également ajouté, avant de revenir sur les valeurs du Commerce

Terme générique désignant le mouvement coopératif, en particulier le commerce coopératif, mais aussi l’ensemble des formes d’organisation qui utilisent ce statut juridique : coopérative bancaire, agricole, artisanale, de production, de salariés, de transporteurs, maritimes, ou encore de commerçants.

et Associé : « responsabilité, solidarité, partage » dont elle a souligné la modernité au regard des exigences du développement durable.

Cette édition des Rencontres a pris une forme inédite avec l’organisation d’un Tribunal pour les Générations Futures chargé de trancher la question : « Les commerçants ont-ils encore un avenir ? ». Appelés à la barre, quatre grands témoins ont partagé leur vision à l’aune des défis qui se posent aux commerçants : IA, déconsommation, recrutement, climat… Thierry Cotillard, Président du

Terme générique désignant le regroupement d’entrepreneurs indépendants au sein d’une structure commune, société (coopérative bien souvent, voire GIE ..). Le terme « groupement » désigne, en général, l’ensemble des sociétés le composant (coopérative, filiales,…). Au sein du Commerce Associé, le terme « groupement » est régulièrement employé pour abréger l’appellation « groupements de commerçants associés ». Dans la littérature propre au Commerce, il est employé parfois pour désigner d’une façon large une forme de commerce en réseau constituée d’entrepreneurs qui se sont regroupés au sein d’une structure commune.

les Mousquetaires, Paul de Billy, CEO d’Alibaba France, Olivier Dauvers, journaliste spécialiste de la grande consommation, et François Gemenne, politologue et spécialiste du climat, se sont ainsi succédés en jurant de s’exprimer « dans l’intérêt des générations futures » devant un parterre de commerçants et d’étudiants de Paris Dauphine-PSL, partenaire de l’événement.

Déconsommation voulue ou déconsommation subie ? Les commerçants peuvent-ils concourir aux choix éclairés des consommateurs ? Le commerce peut-il se passer de commerçants ? Autant de questions décisives abordées avec intelligence, humour, et toute l’expertise d’un panel d’intervenants de premier plan.

Pour approfondir le verdict rendu, une table ronde animée par Julie Hermann, Expert Shopper & Professeur Associé à Paris Dauphine-PSL accompagnée de deux étudiants de son Master, a ensuite réuni Pierre Fournier, Président de Krys Group, Alain Chrétien, Maire de Vesoul et Vice-Président de l’AMF, Romane Vivier, cheffe d’entreprise de l’enseigne

La coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. La coopérative est la forme juridique utilisée par plus de 90% des réseaux de Commerce Coopératif et Associé. Elle peut emprunter le statut de société anonyme ou de responsabilité limitée coopérative de commerçants détaillants à capital variable. Les coopératives de commerçants peuvent offrir tous types de prestations à leurs membres et notamment mettre à leur disposition des moyens financiers essentiels à leur développement.

Les groupements de commerçants constitués en coopérative sont donc régis notamment par les dispositions de droit commun des sociétés anonymes ou de la SARL ; les dispositions sur le capital variable des sociétés commerciales ; la loi générale du 10 septembre 1947 portant sur le statut de la coopération ; la loi du 11 juillet 1972 spécifique aux coopératives de commerçants désormais codifiée aux articles L. 124-1 et suivants du code de commerce.

De manière plus générale, les coopératives sont tournées autour de sept grands principes fondateurs que sont :

• la liberté d’adhésion,
• le pouvoir démocratique,
• la participation économique des sociétaires,
• l’autonomie et l’indépendance,
• l’éducation,
• la formation et l’information, la coopération entre les coopératives,
• l’engagement envers la communauté.

Les coopératives sont « maîtres de leurs capitaux » et donc maîtres de leur destin et de l’ensemble des moyens mis en commun. Chaque associé souscrit une part du capital à la structure ; il n’existe pas de cotation à la bourse de valeur : la stabilité de l’actionnariat et des stratégies du réseau sont garanties par les associés selon le principe démocratique 1 associé = 1 voix. Si le statut coopératif n’est plus aujourd’hui le seul modèle qui permette à des indépendants de s’associer pour gérer ensemble leur devenir, il en est le plus abouti. Un commerçant associé dans un groupement est acteur de son futur.

Culinarion, et Vincent Chabault, sociologue de la consommation.

La FCA remercie chaleureusement les plus de 300 participants et les nombreux intervenants qui ont répondu présent, ainsi que ses partenaires Crédit coopératif, SOCOREC, CB, In Extenso, Synergee, Usbek & Rica et l’Université Paris Dauphine-PSL, qui contribuent année après année à faire des Rencontres du Commerce Coopératif et Associé un temps fort incontournable du commerce et des commerçants.

>> Télécharger le communiqué