En avril 2016, E.Leclerc avait planté son drapeau avec un magasin de près de 1 500 m² dans le 19ème.
Un modèle bien différent de ce qui est proposé désormais. Selon différentes sources, le distributeur stockerait ses produits dans des entrepôts à la périphérie et livrera ses commandes via des camionnettes électriques.
Les clients pourront se faire livrer chez eux ou récupérer leurs courses dans des drives piétons et des points relais. Le tout à des prix allant de 15 à 20 % moins cher.
Dans la foulée, l’enseigne souhaite également élargir sa stratégie de diversification et s’investir dans la bio. Aussi a-t-elle annoncé le lancement de 200 points de vente spécialisés dans le domaine.
Ces projets de développement succèdent à une année 2017 globalement positive, avec un chiffre d’affaires en hausse de 2 % (37,2 milliards d’euros), conduite notamment par la bonne forme des hypermarchés, qui ont contribué à 44,2 % des ventes de l’enseigne, contre 31,5 % en 2016. L’e-commerce est aussi un levier puissant pour le leader du drive, qui réalise 30 % de son chiffre sur Internet et compte investir un milliard d’euros dans les trois prochaines années.