Le 4e distributeur en France derrière Leclerc, Carrefour et Intermarché « ne sort pas des discussions avec le gouvernement, on continue à s’y inscrire, par contre on pense qu’il y a urgence pour le pouvoir d’achat et que le 1er mars [ date à laquelle le gouvernement espère faire aboutir son «panier anti-inflation» ] est encore loin », a expliqué Dominique Schelcher dans un entretien à l’AFP. U-Enseigne vendra sans réaliser plus de marge que celle prévue par la loi, dans les Hyper U et Système U, ces 150 produits parmi lesquels de « la farine, des pâtes, de la mayonnaise, de l’huile, du café, du miel, du thon, ou encore des yaourts, lait, pain de mie ou burgers », énumère Dominique Schelcher.
L’ensemble de ces produits sont de marque de distributeur, c’est-à-dire des produits dont l’enseigne est propriétaire de la marque. L’initiative de U-Enseigne « va dans le sens du projet gouvernemental d’un panier de produits essentiels du quotidien vendus au meilleur rapport qualité prix », a réagi dans un message à l’AFP Olivia Grégoire. Elle entend « poursuivre les discussions avec les autres enseignes pour que ce dispositif puisse très vite donner sa pleine mesure ». Dominique Schelcher ajoute : « Quand le projet du gouvernement aura abouti, on extraira 50 produits des 150 » pour composer le panier anti-inflation devant servir à comparer les enseignes.