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Publié le 15 janvier 2020
La FCA vous propose, en plusieurs épisodes, de revenir sur les principes et valeurs du Commerce Coopératif et Associé. Aujourd'hui, il est question du principe d'indépendance.

En 2018, le Commerce et Associé a, encore une fois, confirmé sa position de leader du commerce indépendant organisé en France avec 156 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Les 49 880 points de vente de ces réseaux d’indépendants emploient 559 740 collaborateurs. Le Commerce Coopératif et Associé représente 30 % du commerce de détail. Le Commerce Coopératif et Associé est une vraie réussite et cela s'explique grâce à ses valeurs.

Le Commerce Coopératif et Associé s'articule autour de 6 valeurs :

  • L'indépendance
  • le partage et la mutualisation
  • la démocratie
  • l'implication
  • la solidarité
  • l'actionnariat
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Ce premier article se focalisera sur le principe d'indépendance. Qu'est-ce que cela signifie ?

Indépendance : L’autonomie pour rester maître de son destin

Indépendants juridiquement et financièrement, les associés exploitent leur(s) magasin(s) en toute autonomie, dans le respect de règles de vie commune partagées au sein de leur . Ils gèrent, organisent, initient de nouveaux projets, développent leurs points de vente. Concrètement, dans leurs magasins, ils sont les patrons.

Ce principe s’illustre notamment lorsque des chefs d’entreprises du Commerce Coopératif et Associé témoignent de leur quotidien. Gérard Clément, pharmacien au sein de la Astera précise : « On est chacun chez soi tout en bénéficiant de tous les services » . « Dans le Commerce Coopératif et Associé, notre indépendance dans nos propres affaires est réelle »  explique quant à lui Jean-Christophe Felix, associé Optic 2ooo et propriétaire de sept magasins situés dans le nord et en région parisienne.

C’est cette indépendance qui permet notamment à des adhérents de réseaux du Commerce Coopératif et Associé de réaliser à leur propre initiative des aménagements innovants dans leur magasin. C’est notamment le cas de Michel Buchard qui en 2009 a voulu rénover son hyper E. Leclerc de Clermont-Ferrand comme il l’entendait. Dans ce magasin, « il n’y a « ni affiche, ni musique, […] tous les rayons de ces linéaires sont des tablettes en verre » . Ce qui fait que son magasin est qualifié d’« insolite » .

De même, à tout moment, les associés peuvent décider de renforcer certains services du groupement ou d’en supprimer d’autres qui apparaîtraient trop contraignants pour les points de vente. Aucun service n’est obligatoire. Ils relèvent, tous, de l’intérêt de chaque et donc de la collectivité. Chacun peut y souscrire ou y renoncer selon ses besoins du moment .