Plan de relance : des premières annonces encourageantes
Si la période estivale a été encourageante après un printemps éprouvant, la reprise s’annonce très bonne pour certains (alimentaire, jouet, optique, bijouterie) mais incertaine pour l’avenir, compte tenu des indicateurs de la propagation du virus préoccupants.
La FCA a fait entendre sa voix en remontant aux pouvoirs publics, à leur demande, trois mesures structurantes pour libérer le financement, simplifier la vie des affaires et la gouvernance des groupements.
Aussi, nous pouvons néanmoins nous féliciter du pragmatisme économique, des dirigeants des enseignes du Commerce Coopératif et Associé. Aucune à ce jour ne semble en difficulté hormis l’hôtellerie et le voyage, qui sont à part. Le gouvernement semble aussi faire preuve de réalisme même si les dernières mesures sanitaires imposées aux entreprises s’inscrivent en contradiction avec la volonté de simplification qu’il affiche. On peut se réjouir des dispositifs mis en place : activité partielle étendue afin d’éviter les licenciements et les pertes de compétences, aides financières pour soutenir la trésorerie des entreprises et limiter les défauts de paiement. Ainsi, les piliers fondamentaux de l’entreprise ont-ils été pris en compte par le gouvernement pour accompagner les structures dans cette tempête.
100 milliards d’euros, soit un tiers du budget de l’État, seront consacrés à relancer la machine économique.
Après avoir favorisé le budget des ménages, le gouvernement s’occupe de nous, à notre demande. Et un quart de ces 100 milliards sera dédié aux petites et très petites entreprises. L’activité partielle sera prolongée dans ses conditions actuelles jusqu’au 1er novembre, et au-delà dans les secteurs les plus impactés. La formation et l’emploi des jeunes seront encouragés : à la prime de 4000 euros pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans s’ajoutera la création de 200 000 places de formation supplémentaires dans les secteurs et métiers d’avenir. Enfin, mesure phare de ce plan dont nous attendons avec impatience les précisions : la baisse des impôts de production dès le 1er janvier 2021,à hauteur de 10 milliards d’euros.
Publié le 16 septembre 2020