# LE CASHBACK, UN NOUVEAU SERVICE A DISPOSITION DE TOUS LES COMMERCANTS
Transposition d’une directive européenne, depuis l’entrée en vigueur d’un arrêté le 2 février 2019, le cashback donne la possibilité à tous les commerçants qui le souhaitent de proposer un nouveau service dans leur , en fournissant des espèces à leurs clients dans le cadre d’un achat. Le commerçant, qui souhaite proposer ce service, doit en informer le consommateur dans son magasin, par exemple à la caisse, et ce dernier doit expliciter son souhait d’avoir recours au cashback avant le règlement.
Dans quels cas peut-on bénéficier du cashback en France ?
- Vous êtes un NON-PROFESSIONNEL (exemple : un consommateur)
- Vous payez votre achat par CARTE BANCAIRE (non pas par chèques, titres cadeaux, titres restaurants ou encore monnaie électronique,…)
- Votre achat dépasse le montant minimal affiché par le commerçant (à partir de 1 EURO)
- Le montant maximal de remise d’espèces ne dépasse pas le montant maximal affiché par le commerçant (jusqu’à 60 EUROS)
Exemple de situation: Un consommateur achète un bien à 30 euros, effectue un paiement de 60 euros et récupère ainsi 30 euros en espèces.
# LE CASHBACK MET EN LUMIERE L’UTILITE SOCIALE DES COMMERCANTS
Le cashback est une opportunité à saisir pour les commerçants. Il va solidifier la relation de confiance qui l’unit à ses clients. Egalement source de trafic, le cashback répond à une attente de proximité de la part des consommateurs. Il s’ajoute à la longue liste des atouts du commerce physique.
« Alors que la cadence des fermetures des agences bancaires en France s’accélère, le commerçant continue à jouer son rôle social. Il crée de l’emploi, de la valeur au local et est implanté au plus près des français. En témoignent, les 45 500 points de vente du Commerce Coopératif et Associé qui sont situés là où vivent les français, c’est-à-dire dans les villes de moins de 10 000 habitants. Le cashback met en avant l’utilité sociale des femmes et des hommes qui font le commerce et facilite la vie des français » précise Eric Plat, Président de la Fédération du Commerce et Associé.
La FCA est intervenue dans la presse à deux reprises afin d’expliquer ce procédé et ses avantages pour le commerçant et le consommateur.
Tout d’abord au sein d’un article publié par Les Echos.fr le 8 février et dans Les Echos le 11 février et qui avait pour titre « Le retrait d'espèces en magasin prêt à se répandre en France » et dont voici les citations de la fédération :
- « Il y a une vraie demande de la part de certains [commerçants et consommateurs], surtout en dehors de Paris et des grandes villes. Ce sont des endroits où il n'existe pas forcément un distributeur de billets à portée de la main »
- « Ce n'est pas une activité commerciale, c'est de l'ordre du service supplémentaire, du dépannage. L'idée n'est pas de gagner de l'argent mais cela peut permettre de fidéliser le consommateur »
Puis sur la matinale de 7 heures de Radio Classique le 12 février au sein d’un sujet dédié (à partir de 08:20) :
- « Qui ne s’est jamais retrouvé à avoir besoin de payer en espèce et à n’avoir pas le moindre centime sur lui et sans distributeur automatique en vue »
- « Le cashback c’est extrêmement simple, pour tout achat de minium d’1 euro payé en carte bleue, le consommateur pourra recevoir en retour des espèces jusqu’à 60 euros »
- « L’intérêt c’est de pouvoir avoir accès à des espèces dans des régions où il y a de moins en moins de distributeurs automatiques, surtout dans des zones plus reculés, plus rurales »
- « Ça permet à des commerçants de proposer un service additionnel, de fidéliser une clientèle et de jouer un lien dans des territoires moins bien équipés »