Racontez-nous vos débuts de carrière.
Céline Laurent : Issue d’une famille d’opticien, j’ai été diplômée en optique en 1991 puis en audioprothèse en 1994. J’ai d’abord été salariée de 1994 et 2001 en tant qu’opticienne au sein d’une grande entreprise puis j’ai rejoint Optic 2000 afin d’ouvrir un commerce d’optique doté d’un corner audioprothèse.
Quels ont été vos débuts au sein d’Audio 2000 ?
C.L : En 2001, j’ai décidé de m’installer en tant qu’indépendante et j’ai choisi l’enseigne Optic 2000/Audio 2000, car à l’époque c’était la seule qui avait les deux activités. Par ailleurs le concept me plaisait et même sous enseigne, nous restions indépendants. Au départ, j’avais pour objectif de créer une boutique Optic 2000 car j’étais opticienne dans l’âme et ouvrir un corner Audio 2000. En effet, il y a 18 ans, l’enseigne Audio 2000 n’était pas aussi structurée qu’elle l’est aujourd’hui. Puis j’ai souhaité me développer. L’enseigne Optic 2000 était déjà bien présente géographiquement et notamment en Moselle. En revanche le marché de l’audioprothèse en était à ses balbutiements. C’est alors qu’en 2003, j’ai créé un centre exclusif d’audioprothèse à Saint-Avold.
Où en êtes-vous dans votre parcours entrepreneurial ?
C.L : L’audioprothèse a énormément évolué depuis ces 20 dernières années et aujourd’hui nous sommes à quatre centres exclusifs d’audioprothèse. J’ai fini par vendre ma boutique d’optique pour me consacrer entièrement à ce nouveau métier. Les 4 magasins sont tous basés en Moselle : Faulquemont, Saint-Avold, Morhange et Metz. Aujourd’hui nous sommes une équipe de cinq personnes : trois audioprothésistes et deux assistantes. Sur l’ensemble des magasins, nous sommes en progression régulière du chiffre d’affaires d’une année à l’autre. Et ça n’est pas fini... un corner Audio 2000 est en projet d’ouverture dans un Optic 2000 à Thionville.
A quoi est dû cette progression significative ?
C.L : S’équiper en audioprothèse devient plus accessible qu’il y a quelques années, notamment grâce aux récentes mesures gouvernementales qui soutiennent le remboursement des appareils d’audition. Cela encourage grandement les gens à s’équiper. Ces mesures ont aussi aidé à la médiatisation de ce métier qui était peu connu du grand public à mes débuts, il y a 20 ans. Puis l’innovation ne s’arrête pas dans ce domaine, chaque année de nouveaux appareils plus performants, plus esthétiques et plus discrets voient le jour. Et le temps a fait son effet. Nous sommes dans la région depuis près de 18 ans, et les médecins prescripteurs reconnaissent aujourd’hui notre expertise et notre sérieux.
Comment vous organisez-vous en interne et avec la ?
C.L : En interne, chaque audioprothésiste est dédié à un centre, voire deux. Il a la responsabilité de son centre, et de ses patients. Nous avons établi entre nous un protocole de travail, et nous échangeons quotidiennement sur nos pratiques. Pour les achats, nous les mutualisons. Je suis en charge de négocier les meilleurs tarifs auprès des fournisseurs. La tête de réseau nous soutient au niveau du marketing et de la communication et nous transmet la veille législative. Les textes réglementaires changent tous les jours. Enfin, Audio 2000 a un excellent relationnel avec les médecins ORL. Grâce à la mise en place d’un comité scientifique rassemblant des médecins généralistes et spécialistes ORL, Audio 2000 nous a permis d’avoir un contact direct avec les médecins prescripteurs.
Audio 2000 en chiffres
- 47 M€ de chiffre d'affaires
- Plus de 230 points de vente
- Plus de 130 audioprothésistes
- 100 personnes dédiées à Audio 2000