Quelle vie avez-vous eu avant de rejoindre le Les Mousquetaires ?
Aurore Cribier : J’ai obtenu un baccalauréat scientifique puis un BTS cosmétique. J’ai commencé ma carrière dans des laboratoires pharmaceutiques en tant que formatrice, puis j’ai été déléguée médicale. J’ai travaillé au sein de plusieurs groupes pharmaceutiques pendant que Guillaume, mon époux, était commercial dans le domaine des véhicules industriels. Nous avons commencé à réfléchir à nous mettre à notre compte. Nous étions à la recherche d’un projet nous permettant de nous réaliser pleinement professionnellement. Mais que faire ? On nous a parlé du groupement Les Mousquetaires. Nous sommes allés à la rencontre d’un chef d’entreprise du réseau, à la tête d’un Intermarché à Issy-les-Moulineaux. En l’occurrence, il s’agissait de Thierry Cotillard, désormais président de l’enseigne. Nous sommes revenus véritablement enchantés par cette rencontre avec un entrepreneur passionné, qui a pris le temps de nous parler de son quotidien. Il était alors temps de nous lancer ensemble dans l’aventure.
Qu’est-ce qui a fait que vous avez eu envie de vous lancer ?
A. C. : Je sentais que j’avais cette âme d’entrepreneur : cette « niaque » qui vous fait vous dire qu’il faut y aller, qu’il faut y croire et que vous faites le bon choix. Le groupement Les Mousquetaires nous correspondait complètement. L’humain est au coeur de ce réseau et l’accompagnement proposé nous rassurait énormément. La décision étant prise, nous avons commencé notre parcours de recrutement. Dès que nous avons été agréés, nous avons alors quitté nos CDI respectifs, vendu tous nos biens afin de pouvoir investir dans notre projet entrepreneurial. Nous savions que c’était un investissement pour l’avenir. Puis il a été temps de débuter la formation au sein du groupement : au siège, à Bondoufle, et également dans plusieurs points de vente. Nous avons reçu notre affectabilité dans la foulée. À partir de ce moment-là, nous avons pris notre bâton de pèlerin et nous sommes allés à la rencontre des chefs d’entreprise du groupement qui allaient prochainement vendre leur affaire.
Comment avez-vous procédé pour choisir votre projet ?
A. C. : En mai 2013, notre regard s’est porté sur la reprise d’une entreprise au nord de Cholet. Il s’agissait d’un du réseau qui souhaitait prendre sa retraite. Beaucoup de choses étaient à faire pour dynamiser le . C’était un très beau projet de reprise en perspective. Nous sommes allés visiter le point de vente afin de perfectionner notre proposition. Il s’agissait d’un Intermarché de 1 500 m2, avec 28 salariés à temps plein pour un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros. Nous avons réussi à convaincre l’adhérent. L’affaire nous a été vendue à peine six mois après !
Comment réaliser une bonne reprise d’entreprise ?
A. C. : Dans un premier temps, il nous a semblé nécessaire de former les équipes. C’était également un moyen de renforcer le sentiment d’appartenance, en pleine reprise d’affaire. Nous en avons profité pour réaliser des travaux, réachalander et modifier le parcours d’achats. En suivant les bonnes pratiques du groupement, le point de vente a commencé à très vite progresser.
Consacrez-vous du temps au groupement comme le permet le modèle du Commerce et Associé ?
A. C. : Peu de temps après la reprise de notre entreprise, nous avons commencé à nous investir au sein du groupement. Nous avons tout de suite vu que c’était un moyen de prendre du recul par rapport à notre affaire mais aussi d’être plus efficaces lorsque nous y étions. Au sein des Mousquetaires, ce temps dédié à la vie du groupement s’appelle le « tiers-temps ». Guillaume était chargé du déploiement du concept Intermarché dans les points de vente de la région. Pour ma part, j’ai rejoint l’Union des Mousquetaires, instance stratégique qui gère notamment les recrutements des futurs adhérents et les attributions des tiers-temps. Je n’avais pas ce volet RH dans mon précédent métier et ce tiers-temps participe pleinement à mon épanouissement.Je suis challengeuse et j’aime le coaching. Ce temps « hors magasin » me permet de rencontrer et d’accompagner les candidats, de les soutenir, de les voir grandir et réussir. C’est vraiment enrichissant. J’essaye d’apporter ma pierre à l’édifice et j’en tire une énorme satisfaction personnelle. J’espère que ma passion pour mon métier sera aussi contagieuse que celle du chef d’entreprise qui nous a donné envie de nous lancer.