Quels ont été vos débuts avant de rejoindre Culinarion ?
Valérie Chevalier : Avant de rejoindre l’aventure Culinarion, j’étais responsable régionale au sein du groupe Lactalis. Par ailleurs, je suis fille et petite-fille de quincailler, un métier qui a dû se renouveler pour survivre. De ce fait, de nombreux commerçants se sont tournés vers les arts de la table. Inspirée, j’ai ouvert une boutique dans le centre-ville de Nantes. Les débuts ont été difficiles. L’entrepreneuriat est un métier. Ma vie a changé lorsque j’ai rencontré le groupe EK France.
Racontez-nous votre développement au sein d’EK France, enseigne Culinarion ?
V.C : Ma sœur a repris une boutique « Ambiance & Styles » qui appartenait à nos parents, elle faisait donc déjà partie de la famille « EK ». C’est elle qui m’a parlé du nouveau concept « Culinarion » : vendre des produits milieu/haut de gamme autour de la cuisine à destination des restaurateurs et des amoureux de la cuisine, sur une petite surface de vente. Le monde de la cuisine évolue en permanence. Il faut se renouveler et former les équipes. Le client souhaite un conseil avisé sinon l’achat ne se fait pas.
Accompagnée depuis le début par la coopérative, sur la partie marketing et le merchandising, ma première boutique a vu le jour en 2006. Comme tout s’est bien passé, j’ai remis le couvert en 2010 et décidé d’ouvrir une seconde boutique à Rennes. En 2012, j’ai repris une activité existante à Vannes. Idem en 2016 où j’ai repris une boutique spécialisée à Angers, que j’ai transformé en Culinarion.
Tout cela a été grandement facilité par le soutien du réseau et les formations proposées aux adhérents : des formations de gestion, de vente et des formations liées au produit (visite d’une usine de fabrication par exemple) pour pouvoir mieux en parler.
Comment organisez-vous la gestion de vos magasins ?
V.C : Je gère 4 magasins. Nous sommes 13 salariés. Je passe une journée par semaine dans chaque magasin. Chaque boutique compte environ 3 salariés dont un responsable de magasin.
Les stocks sont mutualisés. Chaque matin, les responsables de magasin s’appellent pour débriefer ensemble. Si des produits viennent à manquer sur un
, suite à une demande client par exemple, ils peuvent être livrés assez rapidement.
Quelle relation entretenez-vous avec la ?
V.C : En tant que présidente du réseau Culinarion, je suis membre du Conseil consultatif EK France aux côtés de trois autres personnes : Philippe Karmann, directeur d’EK France, Laurent Louis, président du réseau Ambiance & Styles et enfin Olivier Debeurme, qui préside le réseau des spécialistes en ustensiles de cuisine. Nous nous réunissons tous les deux mois et, avec le soutien des , nous échangeons autour des enjeux stratégiques d’EK France. Les décisions sont prises ensemble.
Vos projets de développement ?
V.C : Nous avons besoin de produits récurrents, dont les clients ont besoin tous les mois, la fameuse « baguette du boulanger ». Nous avons introduit de la droguerie, une offre qui a disparu du centre-ville. J’ai développé cela dans mes magasins, d’autres magasins le font également.
EK France, en chiffres :
2 enseignes : Ambiance & Styles, Culinarion
CA de 5,3 millions d’€ HT
171 points de vente
723 personnes employées par le réseau