// Comment êtes-vous devenu entrepreneur dans le secteur de la parfumerie ?
Cadre informaticien dans le secteur bancaire, j’ai eu l’opportunité en 2005 de participer à la reprise d’une parfumerie indépendante qui venait de fermer au sein d’un centre commercial à Provins.
Depuis tout petit j’avais toujours eu la volonté de créer un commerce. C’est un projet qui a d’abord été porté par ma femme qui a ouvert un magasin dans le secteur de la décoration au sein d’un centre commercial en 2004. Un an plus tard, quand nous avons appris que la parfumerie en face de sa boutique était à reprendre, j’ai senti que c’était l’opportunité à saisir ! Au départ cette reprise a été réalisée avec une associée mais notre collaboration a pris fin quelques mois plus tard et je me suis rapidement retrouvé seul aux manettes de l’entreprise, dans un secteur que je ne connaissais absolument pas. L’accompagnement du groupement a été d’autant plus précieux à ce moment-là.
Pendant plusieurs année, j’ai mené de front mes différentes activités professionnelles : d’une part en tant que cadre informaticien dans le secteur bancaire et d’autre part en tant que dirigeant de la parfumerie. On peut dire que je faisais des doubles journées en quelque sorte. J’ai essayé de structurer autant que possible la gestion du magasin afin d’avoir un suivi très régulier de l’activité. J’ai mis en place des procédures précises, par exemple pour mettre en place les soldes, faire un inventaire, ouvrir une caisse, rencontrer les fournisseurs… c’est ce qui m’a permis de cumuler les deux activités pendant un certain temps. Mais cela devenait quand même de plus en plus difficile et il y a deux ans j’ai décidé de donner un nouveau tournant à ma carrière en me consacrant à 100% à mon activité d’entrepreneur. J’approchais de mes 40 ans et on dit souvent que c’est l’âge idéal pour se lancer dans un tel projet.
// Comment avez-vous connu Passion Beauté ?
J’ai profité d’un salon professionnel pour rencontrer plusieurs réseaux. Je me suis naturellement tourné vers Passion Beauté pour différentes raisons. Tout d’abord, l’enseigne n’était pas encore représentée dans la ville où je souhaitais m’implanter. J’ai été séduit par la dimension coopérative qui permet à chacun de participer aux décisions de l’enseigne. Le coût d’entrée, nettement moins élevé que celui pratiqué par les réseaux en franchise, est également un facteur qui m’a convaincu du bien-fondé de ce mode d’organisation reposant sur le principe de la mutualisation des moyens et du savoir-faire. Enfin, une relation de confiance s’est créée avec l’équipe de la structure centrale.
Pour moi il était clair que la réalisation de ce projet ne pouvait se faire sans rejoindre une enseigne nationale : c’était une condition indispensable pour se lancer dans cette grande aventure ! Même si le secteur de la parfumerie reste moins impacté que d’autres par la crise économique, on sent que les consommateurs sont plus prudents et que la concurrence a tendance à s’exacerber. Pour se distinguer, il faut pouvoir déployer un véritable plan marketing et bénéficier de la puissance d’achat du groupement. Passion Beauté met à la disposition de ses associés les outils et les moyens d’un réseau d’envergure nationale tout en leur permettant de conserver leur indépendance. Concrètement cela passe aussi bien par la publicité, la création d’opérations commerciales, les formations ou encore la mise en place de partenariats avec les fabricants, ce qui serait impossible à faire tout seul.
// Avez-vous des projets de développement ?
Il y a deux ans j’ai eu l’opportunité de déménager mon activité dans un nouveau local d’une superficie de 164m². On peut dire que d’un petit bateau je suis passé à un véritable paquebot ! Ce changement de dimension m’a aussi permis d’augmenter le nombre de salariés : aujourd’hui 8 personnes sont employées dans mon point de vente à Provins.
Toujours motivé à l’idée de me lancer dans de nouveaux défis, j’ai entrepris assez rapidement de chercher une deuxième boutique que j’ai trouvée avec l’aide de Passion Beauté. C’est ainsi que j’ai ouvert un nouveau point de vente à Romilly sur Seine en 2014.
J’ai également souhaité m’investir dans la vie du groupement : je suis administrateur de Passion Beauté et administrateur de région, ce qui signifie que je suis un correspondant qui représente les adhérents de la région et leur permet de se rencontrer via des réunions régulières et des visites en points de vente. Les entrepreneurs qui choisissent de rejoindre une organisation coopérative partagent un véritable esprit de réseau. Le groupement offre un cadre au sein duquel nous pouvons échanger pour progresser ensemble. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.
// Vous êtes passé de salarié à entrepreneur. Que diriez-vous à ceux qui souhaiteraient se lancer à leur tour ?
C’est une formidable aventure! Bien évidemment le chemin n’est pas toujours facile. Je dirais qu’il faut vraiment bien préparer et structurer son projet. Ne restez pas isolé, échangez avec d’autres entrepreneurs pour savoir comment cela s’est passé pour eux, les erreurs à ne pas commettre, les bonnes pratiques. C’est toute la force d’un réseau comme Passion Beauté!
Pour en savoir plus sur le réseau Passion Beauté: www.passion-beaute.com