ECF s’est fixé un objectif ambitieux, celui de « verdir » la totalité de sa flotte – soit 2081 véhicules – d'ici 2026. Une flotte qui est composée, actuellement, à 96 % de véhicules diesel (2013 voitures diesel contre seulement 68 véhicules électriques). En accord avec son partenaire Renault, ECF effectuera cette transition en deux temps.
Première étape : la suppression de tous les véhicules diesel en 2022
Les véhicules des écoles ECF étant renouvelés chaque année, le réseau a négocié avec Renault que toutes les voitures livrées en 2022 soient des véhicules à motorisation essence. « Renault partage avec ECF ce souci de réduire nos émissions de particules fines. Les équipes du constructeur ont donc accepté de basculer la totalité de la flotte, hormis bien sûr nos Zoé électriques, vers des véhicules à essence », s’est réjoui Bruno Garancher, président des ECF.
Deuxième étape : la transition vers une flotte 100 % électrique (2022 > 2026)
Souhaitée par le réseau, cette électrification de la flotte devra surmonter un obstacle réglementaire actuel, lié aux permis à « boîte manuelle ». Comme l’a expliqué Bruno Garancher : « À ce jour, une directive européenne impose une “passerelle” de sept heures de formation pour passer de la conduite sur une boîte automatique à la conduite sur une boîte manuelle. Cette directive nous impose donc de conserver une large partie de notre flotte en boîte manuelle, donc en véhicules thermiques, puisque dans le réseau ECF, en 2021, seuls 13 % des permis de conduire sont des permis “boîtes automatiques”. »
Afin d’apporter d’ores et déjà des réponses et d’envisager au mieux l’avenir, le réseau expérimente dans trois grandes villes une offre hybride. Les écoles pilotes proposent une formation sur boîte automatique, souvent réalisée avec un véhicule électrique, complétée après l’examen par une formation boîte manuelle. À travers cette offre, le réseau entend encourager l’usage de l’électrique tout en tenant compte de la réalité d’un marché dominé par des véhicules dotés de boîtes manuelles.