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Les rencontres de la DGE et des acteurs du Commerce Coopératif et Associé : acte 2 avec GEDEX !

En lien avec la Direction Générale des Entreprises (DGE), la FCA a organisé une nouvelle visite terrain chez GEDEX, premier groupement coopératif français de distributeurs indépendants de matériaux de construction et de bricolage, le 19 avril dernier.

Après une première visite chez Optic 2000 le 14 mars dernier, la Fédération du Commerce et Associé (FCA) est très heureuse d'avoir pu accompagner les équipes de la DGE en visite chez GEDEX afin de découvrir les spécificités de l'un des leaders du secteur des matériaux de construction et de bricolage en France.

L'occasion de rappeler le caractère historique du modèle, son fort niveau de croissance et de performance servi par une organisation extrêmement efficiente :

  • combinaison des compétences entre et adhérents
  • actionnariat interne aux mains des coopérateurs hyper impliqués sur le terrain auprès de leurs équipes et des clients
  • maillage territorial très fort pour une proximité unique
  • mutualisation des ressources entre tous les coopérateurs
  • indépendance dans l'interdépendance c'est-à-dire autonome mais pas isolé
  • dispositif de reprise et transmission des commerces largement facilités par la coopérative
  • une démocratie d'entreprise basée sur le principe de 1 personne = 1 voix
  • l'humain et l'outil de travail plutôt que la financiarisation de l'activité
  • localisme plutôt que délocalisation

Un grand merci à Frédéric Ondet, président de GEDEX, de son accueil chaleureux au siège et de nous avoir rappelé tous ces principes par des exemples concrets, à Marie Arnout, PDG des Aux Docks de Clamart - GEDIMAT et presidente de la FDMC, pour la visite de son et une exposition de l'état actuel du secteur et à Louis Bégards et ses collègues de la DGE pour leur ouverture d'esprit et engagement sur le terrain auprès des acteurs économiques.

Pour rappel, ces visites visent à développer des échanges constructifs et enrichissants entre l'administration et les acteurs économiques autour de sujets d’importance comme la fiscalité des commerces (reprise et transmission de points de vente), la RSE, la formation ou encore le recrutement.

Prochaine immersion au mois de mai au sein du Les Mousquetaires !

Rencontre avec Jean-François Tessler, avocat d'affaires et membre expert de la FCA

Avocat d’affaires, Jean-François Tessler a participé au développement du groupement Système U. En tant que membre expert de la FCA, Jean-François Tessler revient sur son parcours, entre anecdotes et amour du métier.
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Issu d’un milieu parisien médical et universitaire, rien ne prédestinait Jean-François Tessler à cette carrière. C’était sans compter sur le virus de la coopérative qu’il a attrapé en assistant à la croissance continue du modèle. Rencontre avec cet avocat d'affaires, membre expert de la FCA.

Quel parcours vous a mené à Système U ?

Jean-François Tessler : Mon parcours ne me conduisait pas à m’intéresser aux coopératives. Je viens plutôt du monde des grandes entreprises multinationales. J’ai été formé en France, à Paris 2 Assas, en obtenant un DEA de droit civil approfondi puis de droit pénal, avant de passer une année aux États-Unis, après cinq ans de pratique française comme avocat au sein d’un cabinet internationaliste bien connu, le cabinet Gide Loyrette Nouel, une vraie pépinière ! En termes de pratique au sein de ce cabinet tourné vers le conseil et le contentieux en droit des affaires, j’ai eu la chance, entre autres matières, d’y découvrir l’arbitrage commercial, seul système de résolution des litiges commerciaux internationaux permettant d’éviter les conflits de juridictions. Paradoxalement, c’est l’arbitrage international qui me conduira jusqu’à Système U, mouvement profondément ancré dans le terroir français : à l’occasion d’une acquisition boursière à Nantes, où je représentais un fonds helvético-arabe, mon chemin a croisé celui de Jean-Charles Guéguen, conseil du cédant… et par ailleurs conseil juridique historique de Jean Claude Jaunait, fondateur de Système U. Une amitié est née et Jean-Charles est devenu mon mentor « en coopératives ». Je lui dois beaucoup.

Dans quel contexte avez-vous accompagné la ?

J.-F. T. : Jean-Charles Guéguen m’a présenté aux dirigeants de Système U comme un avocat spécialiste du contentieux arbitral, à une époque où les contentieux de réseaux commençaient à fleurir. La plupart des contrats d’affiliation dans la grande distribution comportait des clauses d’arbitrage, sans d’ailleurs que les dirigeants des grandes centrales ne visualisent toujours très bien quel en était le mécanisme… J’ai alors assisté notamment de nombreux propriétaires de magasins souhaitant rallier Système U, englués dans des contrats complexes et sans issue. De là est née une relation intense avec U, particulièrement sa centrale Est, pendant une vingtaine d’années. Je n’ai pas honte de dire que la qualité des hommes que j’y ai rencontrée, associés ou permanents, et les épopées que j’y ai vécues, m’ont fait attraper assez rapidement le virus « coopératif » ! À cette époque naissaient régulièrement des problématiques, à la fois de développement et de protection des réseaux. Jusqu’en 1998, le réseau U était protégé par un « droit de préemption ».

Quand un associé voulait vendre, il devait proposer à sa coopérative de l’acheter à égalité de prix et conditions. Face à des concurrents disposant de moyens capitalistiques sans limite, et à une augmentation sensible de la valeur des magasins du fait de la loi Raffarin, le réseau U était « cannibalisable » et n’a pas manqué d’être attaqué. Les survaleurs offertes par la concurrence pour certains magasins auraient pu conduire rapidement à la ruine des coopératives régionales. Les s cédants n’étaient pas toujours insensibles aux belles offres… Un regroupement envisagé avec E. Leclerc a été déclencheur pour la mise en place chez U de l’offre préalable de vente (OPV), qui évitait la consultation et la prédation des tiers. Au delà de la mise en place de ces protections, nous avons dû plaider aussi pour déjouer des dossiers de fraude assez caricaturaux. Vous les raconter prendrait des jours… et je ne rassurerai sans doute pas vos lecteurs en vous indiquant que le dernier d’entre eux que je suis encore pour U… rentre dans sa 25e année !

Quels éléments vous ont attiré dans le modèle ?

J.-F. T. : Ma première vie professionnelle était axée autour d’institutions dominantes et du cours de bourse. Avec U, j’ai vu une autre facette du monde des affaires, tournée autour des hommes. Au sein d’une coopérative, vous êtes en présence d’une communauté de personnes… qui se savent condamnées, pour leur propre survie, si ce n’est à s’aimer, du moins à s’entendre et à se faire confiance. Leur sort individuel est lié au sort des autres ; l’indépendance dans l’interdépendance. Cela est vrai aussi, dans une certaine mesure, au sein d’un réseau de franchise, mais ce qui fera la différence, c’est ici la maîtrise par ses utilisateurs, des services et moyens communs, qui ne sont pas imposés mais partagés et décidés en commun par ses utilisateurs et bénéficiaires. Seul ce modèle explique à mes yeux ce que le Professeur Paul le Floch définit comme constituant « la performance coopérative ». Ne soyons pas naïfs pour autant : le schéma coopératif n’est pas un monde de Bisounours, ni un modèle purement libertaire. Son bon fonctionnement requiert discipline et contraintes. Mais, quelle joie de croiser des personnalités ayant débuté leur carrière à l’adolescence faire fortune après 45 ans d’une carrière et, les yeux embués, dédier leur réussite au moment de leur départ à leur coopérative et à leurs collègues !
Quand je travaillais pour Système U, j'ai eu vraiment beaucoup de reconnaissances de nombreuses personnes pour toutes les actions menées, les efforts que l’on déployait. Ce qui n'est pas toujours le cas pour une multinationale. J'ai rarement eu des lettres de compliments quand je gagnais une affaire. On a travaillé de manière imbriquée, j'ai eu le sentiment de leur être utile. Quand vous participez à ces actions, vous avez envie de vous impliquer et vous êtes très motivé. De plus, les flux financiers de la grande distribution font qu'ils vous donnent les moyens de travailler. La coopérative paie un supermarché qui réalise un C.A de 15 M par an, elle va perdre 10 M d'approvisionnement par an sur lequel elle comptait pendant 10 ans. Face à cette situation, vous avez les moyens de faire un procès. Avec Système U, j'avais une relation suffisamment confiante pour ne pas compter mon temps. Quand j'ai commencé à travailler pour Système U, ils avaient une mentalité très combative avec en face des groupements beaucoup plus importants avec des moyens sans limites. Tous ces groupes essayaient de piquer les magasins U. La motivation était d'autant plus importante que j'avais en face de moi des adversaires redoutables. Cette période de ma vie professionnelle était donc extrêmement passionnante. Aujourd'hui, je continue avec une centrale de Système U pour un dossier de 23 ans.

Pourquoi avez-vous rejoint la FCA en tant que membre expert ?

J.-F. T. : J’ai toujours gardé beaucoup d’intérêt pour le droit coopératif et le modèle qu’il promeut, et notre cabinet travaille pour d’autres coopératives. J’ai aussi publié quelques chroniques sur le sujet. Le fait d’être membre expert doit nous permettre de nous enrichir d’autres expériences et savoirs, et modestement de faire profiter d’autres entreprises et partenaires de notre propre expérience. Ce modèle, pour le commerce, est irremplaçable. Nous voudrions contribuer à sa promotion, tant nous sommes convaincus qu’il est dans l’air du temps, par sa capacité d’adaptation rapide aux contraintes d’un monde en constante évolution. Je suis très heureux de mettre à disposition de la FCA, l’expérience acquise, sans honte de revenir à l’école sur des sujets que nous connaissons moins, et de bénéficier d’une actualisation permanente de nos connaissances : le droit évolue constamment. Si l’occasion nous est donnée de mettre au service de la FCA et de ses adhérents nos compétences, nous le feront évidemment. J'ai rejoint la FCA avec enthousiasme, pour marquer notre appartenance à cette famille et poser une estampille sur notre cabinet. Je suis certain que l'avenir nous offrira l’opportunité de développer notre clientèle auprès des coopératives, comme je suis certain que la FCA peut jouer un rôle fédérateur absolument majeur pour le développement du commerce en France, à un moment où nous voyons chuter beaucoup de réseaux succursalistes ou de franchise. A mon sentiment l’heure est même venue pour la FCA de mettre en place une cellule Je serais presque tenté de suggérer, si ce n’est déjà fait, la mise en place d’une cellule de veille sur le sujet, tant l’exportation de son modèle pourrait être une voie de retournement pour des réseaux en difficulté. Et quel meilleur modèle de gouvernance et de RSE que celui des coopératives, à l’heure où ces sujets passionnent les foules ?

Quelle est votre vision de votre rôle d’expert ?

J.-F.T. : Je suis très conquérant et je pense que le modèle coopératif aujourd'hui est trop timide. Il y a un nouveau délégué qui a l'air dynamique, j'aimerais partir en conquête ensemble. Pour être présent dans beaucoup de litiges dans des réseaux de franchise, je constate que beaucoup de très belles enseignes ont compris l'intérêt à bâtir leur développement commercial en réseau d'indépendants, au lieu de multiplier les succursales avec des indépendants. Beaucoup ne savent pas faire, ou veulent le beurre et l'argent du beurre, en gardant un contrôle sur les indépendants. Dans ces réseaux de franchise et de grandes enseignes, nous allons aller vers des échecs cuisants faute d’accorder l'indépendance nécessaire aux entrepreneurs. Il doit y avoir une vraie place pour les réseaux coopératifs quitte à ce qu'ils soient associés à des grandes enseignes. Il y a moyen de développer sous forme coopérative, des réseaux très importants dans les années à venir. La souplesse qu'offre le modèle coopératif est admirable, en étant modèle de bonne gestion. J'ai été frappé par Go Sport qui se casse la figure, mais qui fait une proposition de reprise ? Intersport, qui est un réseau coopératif ? Je n'imagine pas qu'il n'ait pas eu l'idée de transformer ce réseau de franchise en un réseau coopératif. C'est typiquement le genre de sport de combat auquel j'aimerais participer.

The Originals Hotels dévoile son hymne

Cet hymne officiel revendique le modèle coopératif et les valeurs qui font sa force.
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Revendiquer le modèle et les valeurs véhiculées

Fédérer ses adhérents et ses équipes autour de paroles fortes et inspirantes : c’est le pari réussi qu’a fait la The Originals Human Hotels & Resorts. Dévoilé lors de son congrès annuel à Séville et entonné par l’ensemble des participants, cet hymne officiel revendique le modèle coopératif et les valeurs qui font sa force : l’humain, le local, l’authenticité et l’indépendance. « Alors on collabore, on s’entraide et on avance car ensemble on est plus forts dans toutes les circonstances […] Si l’on est liés, si nos valeurs sont si belles, c’est qu’on est des hôteliers avant d’être des hôtels », ont repris en choeur ces coopérateurs passionnés. Émotion garantie ! Découvrez cet hymne sur la page LinkedIn de la coopérative.

Le Ministère de l'Economie et la DGE à la rencontre du Commerce Coopératif et Associé

La FCA organise avec la Direction Générale des Entreprises (DGE) des visites terrain à la rencontre des acteurs du Commerce Coopératif. Une première visite a eu lieu chez Optic 2000 le 14 mars dernier.

La FCA organise avec la Direction Générale des Entreprises (DGE), organisme au service du Ministre de l'Economie et des Finances, différentes visites de terrain auprès des groupements coopératifs.

L'objectif ? Développer des échanges constructifs et enrichissants entre l'administration et les acteurs économiques autour de sujets d’importance comme la fiscalité des commerces (reprise et transmission de points de vente), la RSE, la formation ou encore le recrutement, autour de la volonté de mieux identifier et comprendre les problématiques des acteurs coopératifs. 

Pour cela, rien de tel que de toucher du doigt la réalité de celles et ceux qui tous les jours contribuent à l'économie nationale par leur travail et leur investissement.

Ce tour des groupements coopératifs a débuté par une visite d’une enseigne historique de l’optique, Optic 2000.

La DGE, très bien représentée par Marie de Boissieu, Louis Bégards, Nicolas Rodriguez et Jémilie Jaffart, a été reçue au siège par Olivier Padieu, président d'Optic 2000, et Benoît Jaubert, directeur général, en présence d'Olivier Urrutia, délégué général de la Fédération du Commerce et Associé (FCA).

La visite s'est poursuivie sur le site de production du avant de se terminer par la découverte de la boutique de Jean-François Real, vice président du groupement.

Sur les sujets de sobriété énergétique et de politique RSE, Optic 2000 a pu mettre en avant ses choix courageux et ambitieux, notamment celui de produire en France, de rendre accessible sur l'ensemble du territoire à tous les citoyens l'appareillage optique et audio.

Rendez-vous prochainement pour la suite de ces travaux auprès d’autres groupements coopératifs, pour construire dès à présent le commerce de demain.

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U-Enseigne lance un panier antiinflation, avant le gouvernement

La coopérative U-Enseigne a lancé un panier de « 150 produits à prix coûtant » dès le 1er février « pour une durée indéterminée », annonce faite par son président Dominique Schelcher, une opération commerciale qui intervient alors que le gouvernement discute avec le secteur d’un « panier anti-inflation ».

Le 4e distributeur en France derrière Leclerc, Carrefour et Intermarché « ne sort pas des discussions avec le gouvernement, on continue à s’y inscrire, par contre on pense qu’il y a urgence pour le pouvoir d’achat et que le 1er mars [ date à laquelle le gouvernement espère faire aboutir son «panier anti-inflation» ] est encore loin », a expliqué Dominique Schelcher dans un entretien à l’AFP. U-Enseigne vendra sans réaliser plus de marge que celle prévue par la loi, dans les Hyper U et Système U, ces 150 produits parmi lesquels de « la farine, des pâtes, de la mayonnaise, de l’huile, du café, du miel, du thon, ou encore des yaourts, lait, pain de mie ou burgers », énumère Dominique Schelcher.

L’ensemble de ces produits sont de marque de distributeur, c’est-à-dire des produits dont l’enseigne est propriétaire de la marque. L’initiative de U-Enseigne « va dans le sens du projet gouvernemental d’un panier de produits essentiels du quotidien vendus au meilleur rapport qualité prix », a réagi dans un message à l’AFP Olivia Grégoire. Elle entend « poursuivre les discussions avec les autres enseignes pour que ce dispositif puisse très vite donner sa pleine mesure ». Dominique Schelcher ajoute : « Quand le projet du gouvernement aura abouti, on extraira 50 produits des 150 » pour composer le panier anti-inflation devant servir à comparer les enseignes.

Espace Revêtements ou comment fédérer son réseau

Le réseau Espace Revêtements, groupement coopératif d’indépendants spécialisés dans la peinture et la décoration, a réuni ses adhérents à Vierzon, Alès, Compiègne et Belley en novembre et décembre derniers.

Ces rencontres régionales offrent l’opportunité de fédérer le réseau en répondant aux besoins et aux attentes des adhérents. Excellent moyen d’informer et de recueillir les premières impressions sur les nouveautés produits, c’est également, un temps privilégié pour annoncer les nouveaux outils mis en place pour faciliter leur quotidien tels que les outils d’aide à la vente ou encore le déploiement du logiciel WMS pour améliorer la gestion des stocks et le flux des commandes.

Une fois par an, ces rencontres sont attendues et appréciées des adhérents et permettent des échanges constructifs pour l’avenir du réseau. Ces réunions régionales sont autant d’opportunités pour le réseau de fédérer et d’impulser une dynamique positive, pour les adhérents de faire entendre leur voix et de s’enrichir par le partage d’expériences.

Espace Revêtements est un réseau à l’esprit participatif qui valorise le partage d’idées au travers de groupes d’échange dans une démarche d’amélioration continue. « Les DR DR réunions régionales sont un temps fort de l’année qui démontre notre volonté de faire du partage le moteur de notre développement.

D’autres occasions nous amènent à nous rassembler dans le courant de l’année, pour l’inventaire annuel, les séminaires ou les salons, les ateliers vendeurs, le congrès des dirigeants voire même les formations dispensées par la », souligne Céline Roques, directrice opérationnelle d’Espace Revêtements.

La loi ESS à l’heure du bilan, peut-être un grand soir pour les coopératives ?

Alors que la loi de l’Economie Sociale et Solidaire fêtera bientôt ses 10 ans, l’Assemblée nationale lance un groupe d’études pour faire le bilan de cette loi.

Voilà bientôt 10 ans que la loi de l’Economie Sociale et Solidaire, connue sous l’appellation « Loi Hamon » a été prononcée. Alors que vient l’heure de dresser un premier bilan, l’Assemblée nationale déploie un groupe d’études portant notamment sur l’impact d’une loi relativement importante pour les coopératives, dont naturellement les coopératives de commerçants détaillants.

Un groupe d’études « économie sociale et solidaire et responsabilité sociétale des entreprises vient d’être constitué au sein de l’Assemblée nationale, avec la particularité de regrouper les notions d’ESS et de RSE.

Une fusion plus ou moins regrettée par Gérard Leseul, (Parti socialiste – Nupes), co-président de ce groupe d’études en compagnie d’Astrid Panosvan-Bouvet (Renaissance). Ce dispositif sera composé de 37 députés, dont 5 vice-présidents : Mesdames Géraldine Grangier (Rassemblement national) et Anne-Laurence Petel (Renaissance) et Messieurs Dominique Da Silva (Renaissance), Charles Fournier (Ecologiste – Nupes), Philippe Latombe (Démocrate - Modem).

Le 15 novembre dernier, Marlène Schiappa, la Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, indiquait vouloir dresser le bilan de cette loi à l’occasion de son 10eme anniversaire. Elle a confié la tâche à une commission dédiée auprès du Conseil supérieur de l’ESS.

Jérôme Saddier, en tant que président d’ESS France, a notamment été entendu dans la perspective de l’évaluation de la loi ESS de 2014. Pour rappel, la loi ESS, loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire, est particulièrement importante pour les familles coopératives, et notamment pour les coopératives de commerçants détaillants.

Gérard Leseul est revenu sur les contours de ce groupe d’études, au sein duquel il souhaite intégrer une dimension internationale :

« La première chose à faire va être de clarifier ces concepts et ces réalités, car une des fonctions importantes de ces groupes, c’est de permettre aux législateurs que nous sommes d'être mieux éclairés […]. Avec Astrid Panosyan-Bouvet, nous souhaitons donner systématiquement aux auditions une approche internationale. Cela permet de prendre conscience que ce qui nous semble être des évidences en France n’est pas tout à fait structuré de la même manière en Europe ».

Il revient notamment sur une problématique d’importance, à savoir le financement des têtes de réseaux : « Par ailleurs, il y a une transversalité qu’il nous faut prendre en compte dans l’ESS. Il y a également une diversité dont il faut avoir conscience et ainsi identifier les points actuels de difficulté, les éventuels blocages et les améliorations qu’il conviendrait de promouvoir auprès du gouvernement. Je pense notamment au financement des têtes de réseaux, difficile actuellement ». 

En ce qui concerne les potentiels leviers pour développer l’ESS pour les entreprises, il apporte des pistes de réflexion permettant d’allier efficacement RSE et ESS : « C’est à la fois la commande publique, mais aussi la commande privée. C’est là où il peut y avoir un lien entre RSE et ESS, en imaginant que demain des entreprises intègrent dans leur propre logique de commande publique des critères qui, finalement avec un peu d’intelligence, puissent servir à promouvoir des circuits plus courts, vertueux, plus sociétaux. Et pourquoi pas de l’ESS. Cela peut être une très bonne piste d'amélioration, de promotion ».

Pour rappel, en 2014, de nombreuses demandes de la FCA avaient été intégrées dans la loi ESS concernant la loi de 1947 et concernant les dispositions spécialement prévues pour les coopératives de commerçants.  A l’heure de dresser le bilan de cette loi ESS, la FCA espère qu’une nouvelle loi poursuivra cette œuvre d’adaptation permanente des règles prévues pour les coopératives à l’évolution de notre société. Ces dix dernières années ont founi, à maintes reprises, l’occasion aux tribunaux de reconnaitre avec grande clarté les spécificités des coopératives ; il appartient au législateur désormais de s’emparer de cette jurisprudence et de la consolider dans le corpus français. Cette agilité du droit, qui perdure depuis plus d’un siècle, est indispensable. Elle a permis le maintien et le développement du modèle coopératif qui contribue à la richesse de notre pays et constitue une réponse à notre société de plus en plus en recherche de marqueurs de sens.

Pour aller plus loin, retrouvez la prise de parole complète de Gérard Leseul dans cet article sur ce lien.

Triple consécration pour la collection Oneo d’Atol

Trois prix pour Atol ! Un tiercé qu'a réussi la nouvelle collection ONEO.

Déjà primée pour son design avec le Red Dot Award, en juin, la collection Oneo est commercialisée en exclusivité dans les points de vente Atol les Opticiens depuis février 2022.

Cette semaine, deux autres prix viennent s’ajouter au palmarès pour cette collection avec le prix Top Santé dans la catégorie Ecoresponsabilité et le prix LSA Inno dans la catégorie Meilleur partenariat industriels/distributeurs.

Quand le prix Top Santé salue la fabrication écoresponsable avec des matériaux biosourcés recyclés et recyclables, le prix LSA Inno encourage les efforts de relocalisation auprès des ateliers de fabrication à Oyonnax et Morez avec une collection certifiée Origine France Garantie. Aujourd’hui, 63% du chiffre d’affaires du réseau d’opticiens est réalisé avec des produits de fabrication française. « Ce mode de production locale a des répercussions positives majeures dont nous sommes extrêmement fiers.

Produire en France nous permet de soutenir l’emploi et de protéger la transmission d’un savoir-faire d’excellence », rappelle d’ailleurs Eric Plat, Président-Directeur Général.

Journée Internationale des Coopératives 2022

Samedi 2 juillet, les coopératives du monde entier célèbrent la 100ème Journée internationale des coopératives. L’occasion de rappeler le rôle et l’importance qu’ont les coopératives dans la société et de partager le regard de celles et ceux qui font les coopératives d'aujourd'hui et de demain.

Les Nations Unies décrivent les coopératives comme des organisations « opérant dans de nombreux secteurs économiques différents, qui se sont révélées plus résistantes aux crises que la moyenne. Elles favorisent la participation économique, luttent contre la dégradation de l'environnement et le changement climatique, génèrent de bons emplois, contribuent à la sécurité alimentaire, maintiennent le capital financier au sein des communautés locales, construisent des chaînes de valeur éthiques et, en améliorant les conditions matérielles et la sécurité des personnes, contribuent à une paix positive ».

Les coopératives regroupent au total plus de 22 000 entreprises en France, 1,3 millions de salariés et pèsent près de 330 milliards d’euros de chiffre d’affaires (Panorama des coopératives 2021 réalisé par CoopFR).

Au fil des années, la Fédération du Commerce et Associé a régulièrement interrogé celles et ceux qui font les groupements coopératifs autour de leur vision du modèle, ses avantages, ses particularités, et leurs motivations à le rejoindre.

A l’occasion de la Journée Internationale des Coopératives 2022, la FCA partage de nombreux témoignages de dirigeants et adhérents de réseaux coopératifs, qui décrivent mieux que personne ce que représente ce mode d’organisation qui a su faire ses preuves au fil des décennies.

 

C’est un système extrêmement moderne, à la pointe et parfaitement adapté aux défis de l’époque. Aujourd’hui, être indépendant tout en bénéficiant du savoir-faire collectif et du soutien de ses pairs n’a pas de prix. Quand on croise des entrepreneurs isolés et sans réseau, c’est dramatique surtout par les temps qui courent. La force du réseau est extraordinaire et pour moi, la est la forme économique la plus aboutie au XXIe siècle.

Dominique Schelcher, Président de Système U

 

Au sein d’une coopérative, nous avons le pouvoir de réaliser chacune de nos idées, la chose la plus importante pour un entrepreneur.

Timothé Georges, JouéClub, qui a récemment ouvert son 1er magasin

 

Chaque associé a la possibilité de voter en faveur ou contre le plan d’action proposé, et voit l’intérêt de partager, d’échanger régulièrement. C’est une somme d’intelligence collective, de partage, de débat, qui fait que je suis moi aussi « tombé dans cette marmite coopérative ». Vous pouvez entrer avec une idée et ressortir avec une autre. Je ne pourrai pour rien au monde quitter l’univers coopératif, au sein duquel je gagne chaque jour en plaisir et en compétences.

Guillaume Martinaud, Président d’ORPI France

 

Le système coopératif est idéal et se présente comme la solution la plus pérenne pour entreprendre. Ce système nous permet de rompre l’isolement, de faire mûrir des projets mais aussi de bénéficier de conseils et des retours d’expérience des autres associés. Nous nous entraidons beaucoup au quotidien. Chacun peut s’exprimer sur les orientations stratégiques à adopter pour le réseau tout en conservant son indépendance.

Philippe Chastres, adhérent Atol, à la tête d’une dizaine de magasins d’optique de l’enseigne

 

Rejoindre le modèle coopératif était une évidence. Je ne voulais pas être isolé, j’avais envie d’être commerçant indépendant mais aussi d’échanger régulièrement avec mes pairs. […] Le premier avantage en rejoignant le réseau Canal BD résidait dans ce partage avec des personnes expérimentées qui rencontrent les mêmes problématiques. C’est précieux de ne pas être seul et de pouvoir bénéficier de conseils d’autres adhérents.

Jean-Pierre Nakache, Président du de libraires Canal BD

 

L‘accompagnement dépend des besoins et de l’autonomie de chaque associé. Aujourd’hui, le groupement propose des services en matière d’achats, d’animation, d’informatique, ainsi qu’une plateforme. Ce sont des éléments essentiels car seuls, nous ne pourrions pas réunir toutes ces compétences de manière efficace. La coopérative est un facilitateur du quotidien. Sans cette organisation, je n’aurais pas aujourd’hui ces cinq magasins. Par ailleurs, nous nous connaissons très bien entre associés et nous sommes en lien en permanence, même au-delà du travail.

Myriam Devun, adhérente Passion Beauté responsable de 5 points de vente

 

Je suis curieux de nature avec la volonté d’échanger, de rencontrer de nouvelles personnes. On retrouve cette soif de découverte dans le commerce coopératif. On y travaille de manière très pragmatique, avec et pour les adhérents. C’est une très bonne école, axée sur le vécu, où les adhérents prennent des décisions qu’ils expérimentent eux-mêmes. Ils se nourrissent des réussites et apprennent des difficultés rencontrées. Je retiens surtout une très forte réactivité avec la possibilité de s’adapter collectivement et indépendamment.

Pierre Largilier, Directeur général délégué de Bébé 9, réseau de puériculture

 

Ce qui m’a avant tout plu dans le modèle coopératif et associé, c’est le contact humain et cette capacité d’échange et de mise en commun au sein du réseau. Il y a une véritable solidarité et une entraide entre adhérents, tout en ayant le sentiment d’avoir son destin en main. Les liens qui nous unissent sont forts et dépassent souvent la sphère professionnelle. Je donne souvent un exemple : ma marraine au sein du réseau, c’est-à-dire la personne qui m’a accueilli lorsque j’ai rejoint EK France est aujourd’hui la marraine de ma fille. Le réseau est une grande famille ; les choses ne sont pas descendantes et nous nous enrichissons les uns des autres.

Cyril Daussin-Charpantier, adhérent Ambiance & Style, enseigne spécialisée dans les arts de la table et la décoration, du groupement EK France

 

Notre force, c’est ce partage, cet échange régulier entre les adhérents. C’est d’ailleurs ce que ces derniers recherchent au-delà de la mutualisation et du fait de disposer d’un ensemble d’outils facilitant leur activité quotidienne. Nous essayons de faire vivre ce partage au maximum au sein du groupement. Nous nous voyons régulièrement tout au long de l’année. Ce fonctionnement à taille humaine est pour nous un réel avantage. […] Nous pouvons dire aujourd’hui que nous sommes un groupe d’amis qui essayent de se voir très régulièrement et d’échanger au maximum. 

Bruno Godinou, Directeur général d’EuroPiscine, réseau de piscinistes

 

Si nous conservons tous notre indépendance, notre outil de travail nous appartient et n’importe quel adhérent participe au succès du réseau. Nous sommes parties prenantes de l’enseigne et impliqués dans la vie du groupement auquel nous appartenons. Nous nous exprimons sur les projets et décidons des orientations à prendre. Cette organisation en coopérative, source de sympathie aux yeux des clients, fait de nous des magasins citoyens. Nous sommes véritablement des acteurs de la vie locale.

Christian Cromarias, responsable d’un magasin Camara, enseigne spécialisée en matériel photo

 

J’ai découvert la coopérative SEH et l’enseigne Inter-Hôtel, dont le fonctionnement me correspondait parfaitement en me permettant de conserver mon indépendance tout en étant adossé à un réseau dynamique et à une marque forte.

Frédéric Puythorac, adhérent et président de la coopérative The Originals, Human Hotels & Resorts

 

Le modèle coopératif permet l’indépendance, le partage d’expériences, la solidarité, des forces que l’on retrouve au quotidien dans le groupement. Associer le lien humain à la recherche de la performance économique, un vecteur d’engagement et de différenciation que nous revendiquons tant auprès du consommateur final que du prospect futur membre de la coopérative, c’est un réel élément différenciant par rapport à nos concurrents, qui nous permet d’être leader sur le marché du milieu/haut de gamme de l’ameublement.

Elliot Senaya, Directeur général du réseau UCEM, spécialisé dans l’ameublement (enseignes Crozatier, Meublena et Monsieur Meuble)

 

Plus d'informations sur la #CoopsDay 2022 sur ce lien

 

La FCA accueille 2 nouveaux adhérents avec Group Digital et KOMILFO

La FCA est ravie d'accueillir 2 nouveaux groupements adhérents, Group Digital et KOMILFO, respectivement spécialiste dans le domaine de l’équipement de la maison et spécialiste dans l’univers du store et des fermetures.

 Group Digital, un réseau dynamique spécialiste de l’équipement de la maison

Group Digital a toujours eu à cœur de préserver, renforcer et dynamiser les entreprises composant son collectif en faisant preuve d’agilité et de réactivité. Le réseau apporte aux entrepreneurs adhérents les outils et moyens pour développer leur attractivité, leur compétitivité et leur rentabilité sans entraver leur indépendance et leur propre stratégie de développement.

Aujourd’hui, Group Digital connaît une croissance continue sur le marché de l’équipement de la maison. L’objectif du réseau ? Être au top de l’innovation en proposant des marques reconnues pour la qualité et la durabilité de leurs produits tout en accordant la plus grande attention aux besoins, attentes et exigences de chaque client.

L’offre du réseau, partagée entre ses 160 points de vente physique et le digital, s’articule autour de la distribution d’une multitude de produits de grandes marques dans l’univers du son, du multimédia et de l’électroménager.

En parallèle, Group Digital s’investit aussi depuis des années dans l’univers du sport, en étant partenaire de nombreuses compétitions sportives professionnelles avec lesquelles il partage des valeurs communes (Grand Prix de F1, compétition de golf ou encore le Tour de France), et organise même ses propres compétitions, symbole du dynamisme qui caractérise le réseau.

Pour en savoir plus sur Group Digital : www.group-digital.fr

 

KOMILFO, un réseau porté par ses adhérents

Le réseau KOMILFO a été créé en janvier 2002 à l’initiative d’adhérents spécialisés dans la commercialisation et la pose de stores de fermetures et de menuiseries. Le réseau, qui s’apprête à fêter cette année ses 20 ans, est présent sur l’ensemble du territoire avec plus de 100 points de vente. Le modèle participatif, au cœur de son fonctionnement, permet une implication quotidienne des adhérents à travers les différentes Produits, Communication ou encore formation.

KOMILFO s’engage à assurer une sélection de fournisseurs offrant les plus grandes garanties de qualité de produits, de services et de prix compétitifs. Positionnée sur le moyen-haut de gamme, l’offre du réseau émane du travail effectué en amont par ses 5 commissions techniques qui sélectionnent les fournisseurs qui répondent le mieux aux attentes du marché et des clients en termes d’originalité du savoir-faire, de performance de l’outil de production, de qualité des matériaux utilisés, de réactivité au niveau des services et de respect de l’environnement.

Aujourd’hui, son offre est répartie entre 10 familles de produits : Stores extérieurs et intérieurs / Pergolas / Portes / Fenêtres / Volets - Portes de garage Portails / Sécurité – Alarme / Vérandas / Automatisme – Domotique. L’enseigne capitalise sur son potentiel « humain » en mettant les hommes et les femmes qui créent la valeur de la marque au cœur de la stratégie merchandising et aborde le magasin comme un lieu d’expérience. Les valeurs coopératives qu’elle porte depuis sa création lui ont permis d’assurer un développement croissant au fil du temps en devenant un acteur d’importance sur son marché.

Pour en savoir plus sur KOMILFO : www.komilfo.fr